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Motet à la Renaissance (Le)

Motet à la Renaissance (Le)

Au XVIe siècle, le motet s’affranchit du chant grégorien et du cantus firmus. Le nombre des voix augmente allant de quatre à six, huit, douze et même plus comme le motet Spem in alium de Thomas Tallis qui en compte 40. Les textes superposés, souvent […]
Motet à la Renaissance (Le)

C’est Palestrina qui est chargé d’appliquer ces nouvelles règles garantissant notamment l’intelligibilité des textes, l’équilibre entre les voix, les intervalles, les harmonies et les mouvements mélodiques. Il apporte un soin particulier au traitement de la dissonance et génère ainsi une musique d’une grande sérénité.   

Illustration: Palestrina

De son côté, Roland de Lassus cherche à mettre en valeur le sens du texte. Pour ce faire, il multiplie les techniques d’écriture : imitations, homophonie, chromatismes et polyphonie complexe. Les Prophetiae Sibyllarum de Lassus est un exemple confondant de motets recourant aux chromatismes.

A Venise, l’architecture de la Basilique San Marco permet de disposer des groupes vocaux sur plusieurs tribunes éloignées l’une de l’autre. Adriaen Willaert et Giovanni Gabrieli développent le motet à plusieurs chœurs, maillon intermédiaire dans la création du style concertant.

Les instruments font leur apparition dans le genre, doublant les voix ou les remplaçant purement et simplement. Ainsi de nombreux motets sont transcrits pour orgue ou pour plusieurs instruments de même famille. 

Anne Genette








 

Publié le par NATHALIE CCORONVAUX

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