VICISSITUDE

Vicissitude s'étire ainsi dans une diagonale bien ajustée de Boards Of Canada à New Order, avec un relais en milieu de chemin par Burial. Les belles phases s'enchaînent, avec un impeccable sans faute le temps des quatre premiers morceaux, mus par un élan épique fichtrement mélancolique. Limpides et efficaces. Maps se permet alors de ralentir le tempo, laissant tourner ses boucles et recourant (trop) systématiquement au vocoder. Ce n'est pas désagréable, mais un peu vain. Sûr de tenir un bon résultat, on regrette que Maps n'enflamme pas la deuxième partie de cet album, malgré quelques estocades prometteuses (comme This Summer, un morceau qu'Ulrich Schnauss ne parvient plus à reproduire). Dommage, car une fois encore, la musique de Maps séduit souvent mais sur la longueur le protégé de Mute ne parvient pas à surprendre, à se renouveler, ce qui lui permettrait de hisser son niveau pour jouer les premiers rôles. (Autres Directions.net)