UNDERNEATH THE RAINBOW

Déjà un 7ème album pour ces Texans, avec cette fois un Black Keys aux manettes, en lieu et place de Mark Ronson sur le précédent. Au rayon célébrités, on ajoutera les renforts momentanés de Bradford Cox (Deerhunter) et d'un Mastodon (Brent Hinds). Pour le reste, ce nouveau manifeste tapine toujours entre rock garage sympa de toujours, psyché par endroits, et une sorte de proto-punk, faussement crétin mâtiné d'une rasade de country, et qui aurait pu avoir été inventé dès les années 60. Le disque assume parfaitement sa coolitude rayonnante se révèle même meilleur dans sa deuxième moitié. Mais l'absence de tubes immédiats, sans conter une concurrence féroce et autrement plus productive (Ty Segall, Thee Oh Sees) lui ternissent quelque peu l'éclat. (YH)

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