
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Ils sont nombreux, les compositeurs qui depuis Franz Liszt se sont attaqués aux opéras de Richard Wagner pour en tirer des paraphrases destinées à leur instrument : le piano. Le jeune pianiste hollandais Camiel Boomsma nous en présente quelques-uns, choisis parmi bien d'autres, connus et moins connus. Ainsi Franz Bendel (1833-1874), un élève de Liszt et August Stradal (1860-1930), un élève de Bruckner qui réalisa aussi des arrangements des symphonies de celui-ci. Ferruccio Busoni (1866-1924) n'est plus à présenter comme Zoltán Kocsis, d'ailleurs. Wagner n'a rien à perdre ou à gagner dans l'aventure et l'oreille de l'auditeur averti reconstitue fidèlement les timbres orchestraux que le piano, quel que soit le brio de l'interprète ne peut restituer. Transcrire, trahir ?
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- Camiel BOOMSMA Piano
- Franz LISZT: Wagner: O du mein holder Abendstern, de Tannhaüser, pour piano
- August STRADAL: Wagner: Verwandlungsmusik [Parsifal] pour piano
- Franz BENDEL: Wagner: improvisation über Walther's Preistlied [Die meistersinger von Nürnberg], pour piano
- Ferruccio BUSONI: Wagner: Marcia funebre [Gotterdämmerung] pour piano
- Zoltan KOCSIS: Wagner: Einleitung [Tristan und Isolde] pour piano
- Franz LISZT: Wagner: Tristan et Isolde [Isoldens Liebestod]