THE GOLDEN DOOR

Début du 20ème siècle. Dans un coin perdu de la campagne sicilienne, vit une famille de paysans qui s'échinent sur le même lopin de terre depuis des générations. Ils mènent une existence en harmonie avec la nature et cohabitent avec les esprits de leurs défunts. La monotonie de leur vie quotidienne est interrompue par des récits du Nouveau Monde, de leurs habitants, et des innombrables richesses de cet Eden...

"Quelle bonne idée a eue Emanuele Crialese de conter ainsi son histoire. La force de "The Golden Door" vient en effet du fait que le cinéaste ne se focalise pas sur la découverte du Nouveau Monde, déjà étudiée mille fois au cinéma. Jamais l'on ne verra en effet ce qu'il y a derrière cette "porte dorée", et c'est tant mieux. Car Crialese a d'autres choses à nous raconter, sur ces émigrants courageux. Les prémices de leur nouvelle vie, leurs craintes à l'orée d'un terrifiant saut dans l'inconnu, leurs espoirs infinis, placés dans un hypothétique et lointain eldorado. À ce titre, la famille italienne que l'on suit de bout en bout, avec ses multiples personnages et donc sa richesse psychologique énorme, est bien plus touchante que le personnage de Charlotte Gainsbourg, pas forcément bien croqué. La comédienne n'y est pour rien, mais l'on ne s'attache pas beaucoup à cette personnalité quelque peu fantomatique. En revanche, quelques plans de Crialese resteront longtemps dans notre mémoire. Parmi eux, la sobre mais vibrante scène du départ de paquebot, qui arrache littéralement les émigrants à leur terre natale ou cette poétique nage finale, chargée en symboles et en émotion." [www.monsieurcinema.com]

Making of.