SYMPHONIES 3,4,5

Lorsque le jeune Étienne-Nicolas Méhul arrive à Paris en 1778, la musique de Gluck régne en maître. Il fait ses débuts au Concert Spirituel en 1782 avec son Ode sacrée (perdue) mais c'est réellement en 1790 qu'il connait le succès avec l'opéra Euphrosine ou Le Tyran corrigé. Sa carrière se poursuit avec Mélidore et Phrosine (1794), L'irato (1801) et Une folie (1802). Il innove au niveau de l'instrumentation et fait appel aux instruments nouvellement apparus en cette fin du 18ème siècle. Dans la foulée de la révolution, il compose choeurs et hymnes patriotiques et à partir de 1795, il est partie prenante dans l'Institut National de Musique qui deviendra plus tard le Conservatoire de Paris. Ses cinq symphonies se perdent au milieu de la masse des opéras dont elles reprennent cependant les techniques. C'est entre 1808 et 10 que Mehul écrit ces pages. Il anticipe sur la forme cyclique utilisée par Berlioz dans la Symphonie fantastique en faisant réentendre des éléments du premier mouvement dans le quatrième mouvement. Kapella19 dirigé par Eric Juteau présentent 3 symphonies jouées ici sur instruments d'époque.

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