SYMPHONIES 1-4

Les quatre symphonies d'Arvö Pärt témoignent de son parcours créatif tout au long de sa vie. En effet, 44 ans séparent la première de la dernière de ces oeuvres.

Du langage dodécaphonique des deux premières, on assiste à un retour à la modalité dans sa troisième symphonie, inspirée par ses recherches sur la musique grégorienne et son intérêt pour la musique médiévale. En 1976, après un long silence, Pärt revient à la composition avec "Für Alina", une oeuvre qui marquera un tournant capital dans son style de composition. Basé sur des relations étroites entre différentes voix, il se distingue par un climat planant, un temps étiré, une écriture proche du minimalisme. Cette nouvelle manière, celle de sa quatrième symphonie, fera toute la renommée du compositeur. Elle est couramment désignée du terme de "tintinnabuli" [petites cloches], en référence aux effets de résonnance induits par le procédé.

Un disque d'un intérêt certain, en plus d'être une réussite sur le plan de l'interprétation.