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Couverture SONATE PIANO 30,31,32 de Ludwig van BEETHOVEN

SONATE PIANO 30,31,32

Ludwig van BEETHOVEN

Alexeï LUBIMOV

Samarcande (Recherche de disponbilité en cours...)
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Couverture SONATE PIANO 30,31,32 de Ludwig van BEETHOVEN

Les trois dernières sonates pour piano de Beethoven sont enregistrées ici sur un piano-forte d'Aloïs Graff datant de 1828. Ce choix permet à Alexei Lubimov de donner à ces oeuvres de maturité leur pleine dimension. Le son de l'instrument est chaleureux, les attaques ne sont jamais dures, il permet à l'interprète de déjouer tous les pièges du second mouvement de l'opus 109 avec ses redoutables superpositions. Cette oeuvre, commencée au printemps 1820 et terminée à l'automne de la même année est contemporaine des Bagatelles op.119 et de la Missa Solemnis. Elle ne comporte que deux mouvements avec un final en thème et variations. Le compositeur insiste sur le caractère chantant et expressif de cette sonate, ce que l'interprète porte à un haut niveau de réalisation. C'est à la fin de l'année 1821 que fut achevée la sonate opus 110, suivie au printemps de l'année 1822 par la sonate opus 111. L'opus 110 est en lien direct avec le final varié de la sonate de 1820 avec laquelle il partage le caractère cantabile et les variations. Les deuxième et troisième mouvements s'inscrivent en contraste: d'un côté un scherzo endiablé rappelant le caractère du rondo op.129 Colère pour un sou perdu, de l'autre, un adagio à l'intériorité frappante que Lubimov murmure à notre oreille. Cette sonate se termine par une fugue sertie dans un adagio ma non troppo. L'ultime sonate de l'opus 111 fait figure d'ovni dans la production du compositeur. Le compositeur semble se régénérer dans un style nouveau, vigoureux, quasi spirituel au sens de mystique. Le début interpelle l'auditeur avant une présentation du thème à l'unisson qui est immédiatement développé, métabolisé pourrait-on dire. Le second mouvement adopte le principe du contraste, l'interprète lui accorde d'ailleurs une couleur particulière et bienvenue après le déchaînement du premier mouvement. Nous retrouvons le thème varié étendu ici jusqu'à ses limites extrêmes, sorte de quintessence de l'art de développer un matériau, art dans lequel Beethoven excelle. Après l'opus 111, plus de sonate pour piano. Le compositeur allait se tourner vers d'autres champs exploratoires notamment avec les Variations Diabelli op.120 datant de 1823. AG

  • Ref. : CB5758
  • ZIG-ZAG TERRITOIRES, prod. 2009-2010, enr. 2009.
Samarcande (Recherche de disponbilité en cours...)
  • Sonate pour piano n°30, Mi
  • Sonate pour piano n°31, La b
  • Sonate pour piano n°32, do

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