SONATE DI GRAVICEMBALO

Philippe Ravizza se plaît à nous faire découvrir des compositeurs moins connus, et c'est heureux. Dans son disque précédent consacré à Giovanni Battista Pescetti (BP4641), il ne m'avait toutefois pas convaincue. Est-ce parce qu'il jouait sur la copie d'un clavecin "Pascal Taskin" que son jeu m'avait paru assez dur ? C'est possible car les clavecins de facture française servent moins bien la musique italienne que les instruments flamands. Le choix de jouer ici sur la copie d'un clavecin "Johann Daniel Dulken" de 1742 est effectivement plus indiqué et permet à Ravizza de déployer toutes les qualités de son toucher: les notes s'égrènent avec flamboyance, la virtuosité est fluide et l'articulation souple . Une belle découverte !