REQUIEM / CANTATE LE PRINTEMPS

Musicien lorrain, Théodore Gouvy vécut à la croisée des traditions française et germanique. C'est* ce qui lui valut de n'être jamais reconnu par aucun des deux pays et de sombrer dans l'oubli. Les recherches de deux musicologues nous valent cette première réexhumation. Un très luxueux livret (K617 a le secret de ce type de réalisation un peu tapageuse lorsqu'il s'agit d'enregistrements généreusement sponsorisés) vous en dira bien plus sur la vie et l'oeuvre de ce compositeur, toutes deux assez anecdotiques et qui ne semblent pas avoir eu sur l'histoire d la musique une influence profonde. Le Requiem évoque Verdi, Saint-Saëns, Berlioz (que Gouvy, par ailleurs, détestait) et les autres, Mendelssohn etc... Le Printemps est interprété par une chorale de mineurs fondée par la famille Gouvy en 1865. Cette façon de faire est typique de l'époque et nous aurions tort de la ju-