PAUL DELVAUX ou LES FEMMES DÉFENDUES

C'est le deuxième film qu'Henri Storck consacre à Paul Delvaux. En couleurs, cette fois. Il est précédé d'un reportage prologue où le peintre parle dans son atelier de son goût pour le dessin, de ses thèmes d'inspiration: les squelettes, les trains et les gares, les femmes, les problèmes de la peinture et la manière de les aborder.

Le film en lui-même, sur un argument de René Micha, est une longue promenade faite par une caméra lente qui explore quelques tableaux très célèbres et l'univers des grandes femmes immobiles au regard perdu. Le poème d'Henri Bauchau et la musique de Philippe Arthuys se sont glissés mimétiquement pour sonoriser l'univers fantasmatique du peintre.