PARATAXES (FRAGMENTS POUR UNE ARCHITECTURE DES ESPACES...)

'Toutes les structures sur la surface de la terre vibrent, rien n'est en repos. Chaque lieu, chaque bâtiment vibre d'une manière différente, en fonction des matériaux, des dimensions, des différents composants constitutifs et des sources d'énergie environnantes. Chaque bâtiment parle un langage unique.' 'On ne peut pas refléter la réalité au moyen du langage ou de la musique comme en un miroir, mais on peut [...] mettre en jeu des fragments de celle-ci.' MICHAEL GENDREAU est un artiste californien contemporain, ingénieur en physique acoustique de renommée internationale. Il performe ses activités musicales, seul ou en collaboration, depuis la fin des années 1970, notamment avec "Crawling With Tarts" (duo qu'il formait entre 1983 et 1998 avec Suzanne Dycus) [XC822D, XC822E, XC822F...]. Poète des structures sonores et des bâtiments qu'il agence comme des enceintes musicales, il a créé une oeuvre originale, subtile et discrète. Les textes inédits qui composent ce volume développent ses conceptions de la grammaire, de la logique des rêves et des expérimentations sonores.[Notes de l'éditeur]

Ce média présente (en français) le recueil des parataxes (une compilation de pensées d'artistes-théoriciens, pensées philosophiques sur le temps, les rêves etc, présentées dans une structure de lecture aléatoire), un texte de Randy Yau L'HOMME A L'ECOUTE, un glossaire technique, un mot sur le travail de Michel Gendreau et enfin une présentation de la collection "Rip on/off". Cette collection "Rip on/off" accompagne ses ouvrages de matière auditive, ici en l'occurence un travail de Michael Gendreau spécialement réalisé pour l'occasion : CONCERTED STRUCTURES. Huit pièces où tous les sons ont été enregistrés à l'aide d'accéléromètres attachés à des surfaces vibrantes. Les enregistrements donnent à entendre des résonances-souffles de divers espaces. Des continuums de courants d'airs dans différentes valeurs de gris. L'écoute et la lecture combinée de cet ouvrage, très intéressant, se résume à ces dires de Raymond Queneau "le vertige est une réalité subjective incontestable".(BB)