PAPPELALLEE 5

Investigations conceptuelles sur la nature des sons et leurs rapports spatio-temporels. Pour ce faire Andrea Neumann met en place un dispositif dans son appartement captant les sons extérieurs de sa pièce. Elle élabore dans cet environnement une suite au piano préparé augmenté de différents agencements électroniques. Au final une plage unique de 30 minutes faisant la part belle au silence. Résonances digitales, notes éparses, grésillements et captations microscopiques forment un ensemble aussi surprenant que cohérent. Si on tend l'oreille on entend les vibrations de ses voisins captées par mico-contact : Angela Ballhorn (piano) et son élève (flute), Tony Buck (guitare), Axel Dörner (trompette) et Ekke Pilz.(BB)

Andrea Neumann vit et travaille à Berlin, fait partie du collectif Phosphor (l'essaim Berlinois de grésillement électro-acoustique) a joué avec Annette Krebs, Axel Dörner, Ignaz Schick [US1356], Toshimaru Nakamura, Sven-Ake Johansson, Radu Malfatti, Greg Kelley... différentes rencontres dans le champ des musiques improvisées qui l'ont amenée à expérimenter de nouvelles voies entre acoustique et électronique. Elle a également travaillé à divers projets plastiques. Son travail a durablement influencé toute une partie de la musique à la fois concrète, improvisée et minimaliste...

Instrument de musique préparé : Piano préparé.

Reductionnisme : tendance générale aux interventions minimales et jeu avec le silence. Inflexions et variations relativement aplanies.

Musique environnementale : captation des sons de l'appartement et des environs. Reflexion sur l'acoustique et sons de l'environnement (cf.:4'33 de John Cage)

CD dans une présentation format 18 x 18 cm au tirage limité et numéroté de 300 exemplaires.