N°2

La musique de Christina Vantzou nécessite une immersion lente et prolongée pour en apprécier les subtilités et la profondeur. A l'auditeur d'y consacrer l'attention nécessaire pour saisir la portée évocatrice de ces montées de cordes progressives et émoussées, pour parvenir à détailler une orchestration d'une discrétion maladive (il faut tendre l'oreille, pour entendre la flute, le hautbois et les cuivres réduits en sourdine). L'ensemble Magik*Magik Orchestra est asservi à la contemplation méditative de Vantzou... Aucun geste brusque, aucune embardée ne vient perturber ce vaste mouvement au ralenti : tout glisse, tout flotte. Même si ces plages éthérées sont belles et parfaitement mises en forme avec l'aide d'Adam Wiltzie (Stars of The Lid), cette suite est trop retenue, contrariée et malheureusement prudente. (Blog Autres Directions)

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