MORTE DOLCE
Constantin HUYGENS
Oscar VERHAAR, Michiel NIESSEN
Fraichement sorti du Conservatoire de Den Haag, le jeune contre-ténor hollandais Oscar Verhaar consacre son premier disque à un recueil de son compatriote Constantijn Huygens (1596-1687), paru à Paris en 1647 : le " Pathodia sacra e profana " . Essentiellement composé de lieder solos, cet ouvrage est représentatif d'une époque qualifiée de Secunda Practica (monodie accompagnée) , par opposition à la Prima Practica (polyphonie), qui a marqué la transition entre la Renaissance et l'Epoque baroque. Verhaar avait assimilé les fondements de cette esthétique dans sa jeunesse, lors d'un séjour à Venise. Des pièces d'auteurs italiens qui servirent, sans aucun doute, de modèle à Constantijn Huygens, complètent le programme.
- Oscar VERHAAR Contre-ténor
- Michiel NIESSEN Luth
- Constantin HUYGENS: Pathodia sacra et profana, Paris, 1647.
- Sigismondo D' INDIA: Tutto il di piango, chanson à 1 v. et continuo
- Giovanni Girolamo KAPSBERGER: Dove mi lasci, pour voix et continuo
- Luigi ROSSI: Anime, voi che siete dalle furie, cantate pour voix et continuo
- Claudio MONTEVERDI: Ecco di dolci raggi
- Giulio CACCINI: Amarilli, mia bella, pour voix et continuo
- Claudio MONTEVERDI: Si dolce è il tormento, canzonetta
- Giulio CACCINI: Kraft met smeeckende geluijen [d'après Amarilli mia bella]
- Giovanni Pietro BERTI: Dialogo con gl'occhi
- Angelo NOTARI: Ahi, che s'accresce in me
- Giovanni Girolamo KAPSBERGER: Toccata
- Giovanni Girolamo KAPSBERGER: Interrotte speranze
- Claudio SARACINI: Morte dolce
- Giulio CACCINI: Io che dal ciel cader farei la luna, intermède pour "La Pellegrina"
- Benedetto FERRARI: Amor tu m'hai pur colto, pour 1 voix et continuo [Venise 1641],
- Domenico MAZZOCCHI: Perfido, che chiamare amore ti fai [Contro Amore]
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