MISSA ULTIMI MIEI SOSPIRI & MOTETS

Philippe de Monte connut le destin "classique" du maître d'une chapelle royale, tout d'abord, impériale ensuite. Avec les Habsbourg, on découvrait du pays, c'est le moins que l'on puisse dire. Italie, Espagne, Angleterre puis la cour impériale d'Autriche, Monte a fréquenté les meilleurs musiciens de son époque. A-t-il rencontré Lambert de Sayve à Vienne, son compatriote liégeois ? Peut-être.

La Missa Ultimi miei sospiri se base sur le madrigal éponyme de Philippe Verdelot qu'elle "parodie". La confrontation du modèle initial et de la mise en oeuvre de Monte est évidemment intéressante ainsi que la mise en perspective avec un beau choix de motets polyphoniques.

L'Ensemble Cinquecento offre une interprétation sereine, rigoureuse et respectueuse du texte que je trouve un peu sévère. Mais ceci n'est que mon humble avis. AG