Couverture MEMORARE de Lodewijk DE VOCHT

MEMORARE

Lodewijk DE VOCHT

CAPPELLA CONCINITE, Ludo CLAESEN

Samarcande (Recherche de disponbilité en cours...)
Couverture MEMORARE de Lodewijk DE VOCHT

Avec Lodewijk de Vocht, nous faisons la connaissance d'un compositeur racé dont les activités eurent un grand retentissement sur la vie musicale belge dans l'Entre-deux guerres. Né à Anvers le 21 septembre 1887, Lodewijk de Vocht a reçu son premier enseignement musical chez Emile Wambach, au sein du choeur de la cathédrale de sa ville natale. Il a étudié ensuite au Conservatoire de cette même ville où il a appris le violon (Jan Bacot), le piano (Frans Lenaerts), l'harmonie (Emile Wambach), la fugue et le contrepoint (Lodewijk Mortelmans). A 14 ans, il écrit sa premier oeuvre, de Groeninger Cantate et, à partir de 1903, il est violoniste à la Maatschappij der Nieuwe Concerten ce qui lui donne l'occasion de jouer sous la direction de Gustav Mahler, Richard Strauss, Hans Richter et Felix Weingartner, notamment. De 1921 à 1934, il va assurer la direction de cet orchestre. C'est comme fondateur de la chorale Caecilia avec laquelle il créé l'opéra Les Euménides de Darius Milhaud à Paris en 1928 qu'il se fait un nom au niveau international. Au répertoire de cet ensemble vocal, on trouve des oeuvres d'Arthur Honneger, de Zoltán Kodály, d'Albert Roussel et bien d'autres. De Vocht a exercé aussi des activités de pédagogue notamment au Conservatoire de Musique d'Anvers. En tant que compositeur, il est l'auteur d'oeuvres symphoniques, de concertos, de musique de chambre et de pièces pour piano, flûte à bec ou guitare, de mélodies sur des textes de poètes d'expression néerlandophone, de pièces profanes pour choeur mais aussi d'une importante oeuvre sacrée. Le style de celle-ci répond aux canons mis en place par une lettre papale datée de 1903 faisant de la simplicité, du respect du texte, de la répression des effets théâtraux et du retour à un langage choral sévère trouvant son idéal dans le modèle palestrinien. En regard de ces contraintes, la musique écrite par De Vocht allie limpidité et raffinement sans tomber nullement dans la platitude. Après une longue vie bien remplie, il s'éteint à 's Gravenwezel, le 27 mars 1977 laissant une oeuvre abondante écrite dans un langage néoromantique d'une grande élégance. AG

Le présent enregistrement paru dans le cadre de la série "In Flanders' Fields", fait entendre la Missa in honorem Angelorum, les 14 Cantica, les Duo Cantus Marianis et un Larghetto pour orgue de Lodewijk de Vocht. Ecrite il y a tout juste 100 ans, la Missa in honorem Angelorum pour trois égales et orgue à volonté marque un tournant stylistique dans la musique religieuse pratiquée en Belgique à cette époque. Marquée du sceau du Cécilianisme, ce retour à l'idéal de Palestrina, la Missa offre un simplicité de structure et de ton qui n'est pas sans évoquer le courant sulpicien du Paris de la fin du 19ème siècle. Les 14 Cantica appartiennent à la même tendance sans être de la même époque. Deux motets mariaux et une pièce pour orgue seul s'ajoutent à ce programme interprété avec une grâce aérienne par le choeur de voix de femmes Cappella Concinite dirigé par Ludo Claesen. AG

  • Ref. : ED6184
  • PHAEDRA, prod. 2012, enr. 2012.
Samarcande (Recherche de disponbilité en cours...)
  • XIV Cantica, pour 3 voix égales et orgue ad libitum
  • Duo cantus Mariani, pour 3 voix égales et orgue ad libitum
  • Larghetto, pour orgue
  • Missa in honorem Angelorum, pour 3 voix égales et orgue

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