LES 5 SENS DE LA POLICE JUDICIAIRE

Grâce aux archives de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), les cinq documentaires revisitent de grandes affaires criminelles des 60 dernières années (Pierrot le fou, Michel Fourniret, le "gang des barbares"...) et montrent l'évolution des techniques de la police scientifique, sous le prisme des cinq sens: l'ouïe, l'odorat, la vue, le goût et le toucher.

"L'ouïe": Avec la police judiciaire, les murs ont des oreilles. Elle entend tout et partout (écoutes téléphoniques, micros etc.).

"La vue": Visionnage de bandes de surveillance, reconstitution d'un visage sur ordinateur, faire dessiner le croquis d'un agresseur, vieillissement des traits sont autant de moyens développés pour retrouver un suspect.

"Le toucher": "Tout auteur d'un crime laisse obligatoirement sur les lieux de son forfait des témoins matériels de sa présence". En 1910, Edmond Loccard crée le premier laboratoire de police scientifique.

"Le goût": Depuis 1884, le nombre de meurtres par empoisonnement n'a cessé de diminuer, cette date coïncide malicieusement avec celle du droit au divorce. Pourtant poisons, drogues et usage abusif de médicaments pour une soumission chimique des victimes restent des auxiliaires appréciés de nombre de criminels.

"Le flair": Les technologies ont connu d'importantes avancées au cours de ces dernières décennies, mais le flair, l'instinct de l'enquêteur aura toujours une part importante dans l'efficacité d'une enquête.

Note: Un livret accompagne le titre.