LE DISQUE VERT

Le disque vert est né de rencontres réalisées, notamment, lors du Festival Invisible, « festival de musiques inclassables et d'arts singuliers », dont Arnaud Le Gouëfflec est l'un des organisateurs. Ce disque a été, en partie, conçu lors de résidences de création à la Carène. « Tout en développant le côté chanson de notre musique, on a expérimenté avec ces personnes que l'on admire. » À commencer par Eugene Chadbourne, guitariste américain hors-norme, et Noël Akchoté, prodige de la guitare qui, à 14 ans, apprenait son instrument au côté de Chet Baker. « Il s'agissait de faire se télescoper les univers, mettre des mondes différents en collision. » Pour ce faire, Arnaud Le Gouëfflec a également fait appel à des artistes finistériens comme Ootiskulf, John Trap (Solo) ou encore le musicien Chapi Chapo, connu pour ses comptines à base d'instruments-jouets. Quant à Moregeometrico, musicien marqué par la musique analogique des années 1970, il a apporté à ce disque sa science de l'électronique à l'ancienne. Le disque vert n'est donc pas spécialement un disque écologique (encore que) mais, avant toute chose, un disque foisonnant aux ramifications aussi difficilement identifiables que passionnantes. (www.brest.maville.com)