Jacquie, belle fille blonde de vingt ans, traîne son spleen avec un guitariste. Le générique achevé, ils se quittent bons amis. Elle retourne chez sa mère à Palavas-les-Flots et met alors les pieds dans le plat, dénonçant une morale bourgeoise de la résignation. Pas intellectuelle pour autant, elle saute d'aventure en aventure, veut vivre à son gré et se heurte à l'impossible. Ni bourgeoise ni prostituée, femme libre avant la lettre, Jacquie court à la catastrophe.
Ce premier long métrage de Paula Delsol, du début des années soixante, s'inscrit dans la mouvance "Nouvelle Vague". Si le sujet est traité un peu schématiquement (d'un côté, une femme qui veut qu'on l'aime, de l'autre, les méchants messieurs qui ne pensent qu'au sexe), la gravité - presque antonionienne - d'une femme qui ne trouve sa place nulle part est néanmoins perceptible. Mélange de post-synchro, de son direct, de plan fixe et de caméra épaule, tourné dans une apparente décontraction, le film présente un "charme artisanal" certain.
Pierre Barouh chante la chanson du film - Interview et carnet de tournage de la réalisatrice - Filmographie - Court métrage: "Dany, entrez dans la danse" (P. Delsol, 1958).
Avec
Réalisation
Production
Scénario
Équipe technique
- Robert BÈNE : Auteur de la musique
- Raymond HEIL : Photographie
- Paul BOISTELLE : Prise de son
- Christian DONNADIEU : Auteur de la musique
- Jean MALIGE : Photographie
- Agnès GUILLEMOT : Photographie