Le film s'ouvre sur des plans d'une gare parisienne, du métro parisien, des bus parisiens, des rues de Paris un soir sans doute d'hiver, bondés de monde, d'automobiles. Puis, on s'éloigne en train pour rejoindre le coeur du film: la banlieue. La voix de Jean Loup Reynold commence: "Longtemps, j'ai habité la banlieue. Mon premier souvenir est un souvenir de banlieue. Aux confins de ma mémoire, un train de banlieue passe comme dans un film. La mémoire et les films se remplissent d'objets qu'on ne pourra jamais plus appréhender." Et le piano de Delerue entame ses notes mélancoliques tandis que le texte se poursuit, biographique d'abord puis sociologique et dénonciateur. Un oeil acéré et un ton acerbe; un document sociologique et un magnifique moment de cinéma. Prix Lumière 1961 et Lion de Saint-Marc, Venise 1961.
Long métrage: "L'enfance nue" (M. Pialat, 1968).
Avec
- Jean Loup REYNOLD : Voix
Réalisation
Production
Équipe technique
- Gilbert SARTRHE : Photographie
- Kenout PELTIER : Montage
- Georges DELERUE : Auteur de la musique