En évoquant la carrière d'ambassadeur à Paris du futur président des Etats-Unis, Thomas Jefferson, James Ivory tente encore une fois d'entrelacer le drame de moeurs et le film historique. Mais la fermeté du récit et la rigueur néo-classique de l'écriture - qui faisaient les qualités de "Howard's end" - manquent à l'appel. Le décoratif prend le pas sur la dénonciation de deux formes d'oppression: celle de la jeune démocratie américaine, fondée sur l'esclavagisme, et celle de la monarchie française, déjà rongée par les prémisses de la Révolution. Une grande fresque - un peu sèche - pleine de beaux costumes.
Avec
Réalisation
Scénario
Équipe technique
- Pierre LHOMME : Photographie
- Jenny BEAVAN : Costumes
- Guy-Claude FRANÇOIS : Décor
- Andrew MARCUS : Montage
- Richard ROBBINS : Auteur de la musique
- John BRIGHT : Costumes
- Isabel LORENTE : Montage