
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De retour après 4 années de quasi silence discographique, le trio de " musicos issu des hautes sphères classiques " converti aux joies d'une house/electro/techno bien pulsante et néanmoins jazzy à base de piano (2 s'il vous plait !) et de batterie, offre un second long format au titre circonstancié : Istiklaliya (" indépendance " en arabe). Assez long en bouche, cet album les voit resserrer quelque peu le jeu instrumental et soumettre leur incontestable dextérité (un rien tape-à l'oeil sur le premier) aux seules exigences du rythme roi. Plus directes voire offensives, leurs compositions osent l'exubérance synthétique (tournoyant " Balkanik ") et la digression cinématographique (" Ellenroutir ") d'un même allant, tout en maintenant le cap droit sur l'horizon en fête (énorme " Vertige "). Les voix y ont désormais droit de cité (celle de Toni Braxton sur " Amusement Ride "), mais peu après la pause extrême-orientale (" African Geisha ") et une relance footbalistico-dansante (" Diego Maradona "), un coup de mou côté idées s'empare d'Aufgang qui perd une bonne part de sa vigueur initiale sur le conclusif et longuet " Rachael's Run ". (YH)
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