HAROLD EN ITALIE

C'est Niccolò Paganini qui est à l'origine de la Symphonie en quatre parties avec alto principal " Harold en Italie " qu' Hector Berlioz composa en 1834. Cette oeuvre tenant à la fois de la symphonie et du concerto est un jalon important dans le genre musique à programme puisque le compositeur nous fait les témoins d'un souvenir de voyage dans les Abruzzes et des émotions ressenties à la lecture du roman en vers de Byron "Childe Harold's Pilgrimage". Enthousiasmé par l'audition de la Symphonie Fantastique, Paganini avait commandé à Berlioz une oeuvre pour alto solo afin d'explorer les possibilités d'un alto Stradivarius qu'il venait d'acquérir. A la place d'un concerto faisant briller le soliste, Berlioz écrit une page symphonique dans laquelle il accorde à l'alto le rôle d'un personnage mélancolique, romantique dirons-nous. Paganini, déçu par le tour que prend l'oeuvre ne fera pas la création de la pièce mais l'ayant entendue à l'occasion d'un concert, il exprimera au compositeur toute son admiration en lui envoyant une forte somme d'argent. James Ehnes, accompagné par le Melbourne Symphony Orchestra conduit par Sir Andrew Davis ajoute à cette page grandiose l'Intrata di Rob-Roy Mac Gregor et Rêverie et Caprice Op.8.

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