EVERYDAY I GET CLOSER TO THE LIGHT FROM WHICH I CAME

Depuis qui a monté Jesu, l'ancien terroriste sonore Justin. K.Broadrick (ex Napalm Death et Godflesh quand même) semble uniquement guidé par la recherche de cette lumière aveuglante accablante qui, le temps d'un instant, saisit l'individu s'extirpant d'un brouillard tenace. Comme si ce post-metal (light), résigné, presque figé dans sa lenteur morbide et sa torpeur glaçante, saturé de nappes de clavier, réverbérations industrielles et d'échos shoegaze ne servait que d'exutoire à une mélancolie blême que les mots (Broadrick n'est pas un grand vocaliste) ne peuvent porter. Une thérapie par l'évanescence qui fait de ce disque à l'intitulé évocateur le moins massif de tous les travaux de l'Anglais. Hermétique, mais intrigant ! (YH)

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