

Matt Johnson vient de rompre 24 années de silence avec ce Ensoulment à la pochette des plus esthétiquement discutable (une habitude chez lui). Mais ce faux misanthrope a conservé intacte cette voix profonde de velours sombre et ses accents soul pop pas si délavés. L'homme en a traversé des galères mais revient avec un disque (presque) serein, long en bouche, et ouvragé avec un soin maniaque. Des atmosphères en clair-obscur au pas retenu, presque jazzy, supports de textes à la fois littéraires et parsemés de détails observationnels parfois cocasses : sa vision désabusée du « nouveau » Londres dans « Some Days I Drink my Coffee by the Grave of William Blake ») ou encore un retour sur son propre vécu en mode tragique (« Linoleum Smooth to the Stockinged Foot » narre sa propre expérience postopératoire durant la pandémie de COVID). Tout ça valait bien la peine d'attendre un petit quart de siècle ! (YH)
- Matt JOHNSON Viola Caipira, Prise de son, Producteur
- Barrie CADOGAN Viola Caipira, Guitare
- James ELLER Basse [voix]
- Warne LIVESEY Producteur
- Earl HARVIN Percussion
- Danny CUMMINGS Percussion
- DC COLLARD Keyboards
- Terry EDWARDS Hocher
- Sonya CULLINGFORD Violon
-
1
-
2
-
3
-
4
-
5
-
6
-
7
-
8
-
9
-
10
-
11
-
12