DOÑA FRANCISQUITA

"La fortune et le succès de Dona Francisquita ne signifient pas seulement la réaffirmation d'auteurs déjà prestigieux, ni une apogée dans l'histoire de la grande zarzuela, mais la renaissance pure et simple de ce genre majeur qui appartient à un théâtre musical populaire digne de ce qui s'est fait de mieux dans le monde. En effet, cette oeuvre exemplaire vint ranimer ce genre et lui donna une grande impulsion, qui devait pourtant rester sans suite. Le madrilénisme lyrique de Dona Francisquita s'est perpétué, un peu avant la Guerre Civile Espagnole, dans les chefs d'oeuvre de Federico Moreno-Torroba : Luisa Fernanda et La Chulapona. Le typisme surajouté, moins naturel, de Pablo Sorozabal suivait une ligne un peu différente. Aprés la guerre, la zarzuela conserva sa vitalité créatrice et l'on assista au triomphe des musiciens cités ci-dessus (...) et de quelques autres.