Instruments : lloop et no-input mixing board…
Le nom des instruments laisse rêveur et entretient le mystère sur la fabrication des sons, sur la part « humaine »…!
Cela pourrait être la continuation du précédent CD, en ceci que les éléments cosmiques prennent le dessus, genre « musique des sphères brasillantes »… Mais c’est très différent. Ielasi et Renaldi jouaient avec des brisures, des déchets, toujours à la limite, laissant sourdre une pauvreté. Ici c’est le contraire, il y a une revendication, un son plein, chargé, une recherche de perfection à l’intérieur de ce que certains considéreront comme une « anomalie », mais recherche de perfection quand même ! Dans la stridence, le bourdonnement, la brillance inquiétante. Musique de rupture : utilisant la technologie, ils font jaillir les signaux sonores hors de leurs gaines, les libèrent comme des floraisons éphémères. Ils révèlent l’animalité, le surnaturel, l’irrationnel au sein du flux technologique en principe froid et maîtrisé…
Média concerné
ALUK
