CONVERSATION TOUBIANA / PIALAT

Auteur d'une poignée de films ("La gueule ouverte", "Passe ton bac d'abord", "Loulou", "A nos amours", "Sous le soleil de Satan"... ) qui composent une oeuvre puissante et fulgurante, le cinéaste Maurice Pialat évoque, quelques mois avant sa mort, au cours d'un entretien radiophonique enregistré le 14 janvier 2002, sa jeunesse, ses débuts comme peintre, son expérience d'acteur de théâtre, puis ses premiers pas comme documentariste au début des années soixante. Cinéaste de l'abandon et du ressentiment, malgré - ou grâce à - son immense talent, Pialat n'appartint jamais à aucun mouvement, aucune école, aucune bande. Solitude, solitude absolue, douloureuse, et pourtant, rayonnante. (d'après S. Toubiana "Le cinéma comme une blessure"). CD ponctué d'extraits sonores des films du réalisateur.