CONCERTI PER FORTEPIANO

Gruber se rattache à une riche école de claviériste installée à Nürenberg. Il passa la majeure partie de son existence dans cette ville qui fut un des creuset dans lequel naquit le concerto "classique". Vers le milieu du 18° siècle, la forme n'est pas encore fixée et se cherche. L'intitulé des "Concerti a cembalo obligato" de Gruber, publiés en 1770, renseigne clairement le rôle soliste du clavecin, qu'il n'est pas incongru de remplacer par un pianoforte. Deux flûtes remplacent les hautbois, distribution inhabituelle en ce temps-là, et deux cors renforcent les cordes. On peut supposer qu'il s'agit plus particulièrement d'une distribution adoptée lors de fêtes ou de réception (d'après la pochette).