Le Codex Tarasconi est l'une des anthologies les plus importantes pour la connaissance de la musique profane italienne à l'époque de la Renaissance. Il a été compilé par Giovanni Guglielmo et fut copié à la cour du Duc de Parme, probablement pour Alessandro Farnese. Le manuscrit contient 227 oeuvres, dont seulement 55 portent le nom d'un compositeur. Dix-neuf de ces compositeurs étaient toujours en vie au moment où la compilation fut achevée. Bien que né en Flandre, Cipriano de Rore qui a surtout travaillé en Italie est le mieux représenté, parmi d'illustres contemporains italiens et flamands. C'est donc un vaste panorama italo-européen de l'art des madrigalistes du 16ème siècle. Si la plupart des oeuvres sont des madrigaux et canzone en italien, français et latin, le musicologue italien Barblan est néanmoins persuadé qu'il s'agit en réalité de musique instrumentale, comme dans un recueil de madrigaux de Cipriano de Rore publié en 1577 "dans une notation et un arrangement permettant de les exécuter sur n'importe quel type d'instrument".
- I FEDELI Ensemble instrumental
- Giovanni Pierluigi PALESTRINA: Com'in piu negre tenebre, madrigal à 5 voix
- Alessandro STRIGGIO: Anchor ch'io possa dire
- Adrian WILLAERT: Che fai alma, che pensi ?, madrigal à 7 voix
- Roland de LASSUS: O d'amarissime onde, madrigal à 5 voix
- Thomas CRECQUILLON: Dame d'honneur, chanson
- Giovanni Maria NANINO: Morir non puo il mio core, madrigal à 5 vx
- Ciprianus de RORE: Calami sonum, motet à 4 voix
- Claudio MERULO: Madona poi che ucider mi volete
- Giovanni Pierluigi PALESTRINA: Vestiva i colli, madrigal à 5 voix
- Ciprianus de RORE: Ben qui si mostra, madrigal à 4 voix
- Ciprianus de RORE: Di virtu di costumi, madrigal à 5 voix
- Giovanni Pierluigi PALESTRINA: Io son ferito [diminutions de Doron Sherwin], instrumental
- Philippe DE MONTE: Leggiadre ninfe, madrigal
- ANONYME: Une fillete
- Ciprianus de RORE: Ancor che col partire, madrigal à 4 voix
