CEUX QUI M'AIMENT PRENDRONT LE TRAIN

À la mort du peintre homosexuel Jean-Baptiste Emmerich, dont le souhait était d'être enterré dans sa bonne ville natale de Limoges, sa famille et ses amis se retrouvent sur le quai de la gare d'Austerlitz à Paris. Il y a un peu de tout, des hommes qu'il a aimés, des hommes qui se sont rangés, des admirateurs et les inévitables héritiers qui revendiquent leur part avec plus ou moins d'acharnement. Tout ce petit monde va faire le point sur sa vie et sur les liens qui l'unissent aux autres...

Inspiré de la phrase qu'a réellement prononcée le cinéaste François Reichenbach, un film très français, très contemporain, intello, acrobate, parfois confus. Cannes 1998. César 1999 du meilleur réalisateur (P. Chéreau), du meilleur second rôle féminin (D. Blanc) et de la meilleure photo.