BON À RIEN

Le fils du directeur des entreprises Akiyama, Toshio, et ses amis Jun, Morishita et Fujieda, passent malgré eux leurs journées dans un profond ennui. Sachant que le 28 de chaque mois, Ikuko, la secrétaire du père de Toshio, se rend à la banque pour faire un retrait important, ils décident de la menacer pour simuler un vol.

Le premier long métrage de Yoshida marque le début de la Nouvelle Vague japonaise. Il y pose un regard personnel sur la jeunesse japonaise frustrée et en perte de repères, guidée par les seules valeurs du pouvoir et de l'argent. Sa vision se détache des références au Japon traditionnel; son cinéma est précurseur et novateur. La mise en scène, superbe, révèle une grande maîtrise de l'éclairage, de l'utilisation de la lumière, de la composition. Sa palette noir et blanc est de toute beauté.

Deux films de Kiju Yoshida: "Bon à rien" (1960) et "Le sang séché" (1960).