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Derrière ce nom de sorcier loufoque et cette pochette de mime/clown triste, se cache en réalité David Ivar, la part résiduelle de la fratrie Herman Dune au sein du groupe éponyme depuis le départ d'André (alias Stanley Brinks). Passé chez City Slang et rallié depuis une petite décennie aux us et vertus d'une production confortable, Black Yaya évoque aujourd'hui davantage l'ambition tranquille des derniers travaux de John Lennon ou de Silver Jews, que l'ascétisme tendu de son école d'apprentissage anti-folk à l'aube du millénaire. Un disque fait maison à 95%, et parfois chanté en duo (avec sa compagne Mayon sur " Under Your Skin "), lumineux, aéré, et taillé pour la ballade sur des autoroutes sans fin, mais qui malgré quelques arrêts plutôt accueillants (" Save Them Little Children ", " Lo& Behold "), emprunte trop souvent des chemins qui laissent dubitatifs (" Glad Tidings " et ses gadgets electro). (YH).
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- BLACK YAYA:
- David IVAR Instrument(s) indéterminé(s), Drums
- add
- MAYON Voix
- YUKSEK Keyboards, Guitare basse
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