ARMENIAN RHAPSODY

Si l'on considère le titre de cette compilation, le Concerto-Rapsodie, achevé en 1963, n'est paradoxalement pas la pièce la plus explicitement arménienne de Khatchaturian; l'appel du terroir et le sentiment populaire qui s'y expriment relèvent davantage de l'universel que d'une revendication identitaire (Chostakovitch n'est pas très loin). Les racines arméniennes ne sont guère plus identifiables chez Zakarian et Sharafyan (bienvenus à la médiathèque) si ce n'est peut-être dans cet étirement mélancolique et hypnotique où le regard intérieur sonde l'infini de l'espace. Il faut attendre Komitas, arrangé par Sharafyan, en dernière plage, pour retrouver un duduk arménien lancinant et des repères géographiques plus précis. JL

Première entrée dans les collections pour les 2 compositeurs suivants: Suren Zakarian(1956) et Vache Sharafyan (1966).