

Cet album paru en 1971 sonne comme une longue session improvisée. Une jam dont le ton est libre. Le keyboardiste Masahiko Satoh se heurte au jeu de batterie puissant de Louis Hayes. Les deux musiciens s'opposent, se minent. Des pièces 'absurdes' d'avant-jazz psyché avec un rapport au rythme plutôt biaisé façon Captain Beefheart. Quelques discours célèbres sont samplés et introduits dans la musique dont celui d'un certain Adolf Hitler adulé par une foule de personnes conquises. Un album sombre, barré. Un ovni expérimental libre. (AB)
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