À L'INTÉRIEUR

Fragilisée par la mort de son compagnon dans un accident de la route auquel elle a survécu, Sarah s'apprête néanmoins à accoucher dans quelques heures. Seule dans son pavillon de banlieue en cette triste soirée de réveillon, la jeune photographe est dérangée par une mystérieuse femme qui la supplie de la laisser entrer pour passer un coup de fil. Rassurée par le passage de la police, Sarah finit par s'endormir. Mais soudain, elle est agressée par cette femme en noir qui a réussi à pénétrer dans sa maison et qui, dès lors, va tenter par tous les moyens possibles de lui arracher son bébé. [MCinéma]

Ce huis clos extrême et sanguinolent, clairement réservé à un public averti, plonge le spectateur dans un état de tension qui s'intensifie jusqu'à une terrifiante conclusion. La terreur s'avère d'autant plus forte qu'elle est ancrée dans un quotidien presque banal, le climat social des banlieues. L'implication des comédiennes est totale et la mise en scène brillante.

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