A COMME ADRIENNE

Le cinéaste présente ce film-portrait comme un cadeau. Un cadeau fait à une dame, une dame de 77 ans qu'il aime et qui l'aime. Pleine d'énergie et toujours prête à de nouvelles aventures, Adrienne se profile comme une fée bienfaisante, entre la vieille amie de Babar et la vieille dame indigne de Bertolt Brecht. Elle a vécu quatorze ans en Iran. Ayant appris le persan, elle s'est attachée à traduire les contes populaires de la région du Khorassan. C'est un de ces contes qui clôt le film, raconté par Adrienne et accompagné au centhour par Djalal Akhbari. Avant cette dernière séquence, Adrienne et Boris auront décliné sept leçons non-dénuées de "savoir-rire" : la leçon de natation, la leçon de conduite automobile, la leçon de cuisine, la leçon de couture, la leçon de botanique, la leçon de savoir-vivre et la leçon de cinéma.