ROCK PSYCHÉDÉLIQUE

Les œuvres littéraires consacrées au psychédélisme et à sa musique ont bien souvent envahi nos bibliothèques. A la simple évocation de ce terme ressurgissent de nos mémoires les visages, bien souvent disparus, des grands noms du mouvement Barrett, Joplin, Hendrix, The Jefferson, Doors and more ont continué à inonder nos écrans d'images hypnotiques et de sons longs et tortueux.

Les documentaires consacrés aux idoles transcendées par le LSD et autres substances illicites foisonnent à longueur d'années. Nostalgie ou devoir de mémoire semblent guider une recherche fondamentale du phénomène court, intense et novateur.

L'approche la plus vulgarisatrice est, par sa diversité, le graphisme des affiches de concerts et les pochettes vinyles: enchevêtrements et courbes sinueuses à l'infini, lettrages pratiquement illisibles, couleurs saturées. De l'Art Nouveau qui s'unirait à l'art indien avec un zeste (ou plus) d'hallucinogènes. Les grandes figures de cette approche : Alton Kelley, Wes Wilson, Victor Moscoso et Stanley « Mouse » Miller.

La forme cinématographique la plus évidente sera sans conteste Easy Rider, la meilleure pellicule consacrée au sujet. Le mouvement de masse de Woodstock reste gravé dans l'inconscient collectif et a servi de thèse à nombres d'universitaires.

Deux périodes se chevauchent, l'époque américaine et l'époque anglaise.

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Alain Pire sera le fil conducteur de ce clin d'œil. Guitariste à l'âge de 19 ans, Il a sur son CV des participations remarquables : Jo Lemaire, Les Révérends, Michel Drucker Expérience, six cordes attitrées d'Abbey Road (cover Beatles) et de Such a Noise. A son actif, un livre : Anthropologie du Rock Psychédélique Anglais. Que rêver de mieux ? YO