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Projection: "Rock (and Roll) Isn't Only Rock and Roll" de Céline Charlier & Didier Gesquière
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Le Rock (and Roll) n'est pas seulement une musique populaire, une littérature, une danse, une culture de masse, une mode, une industrie, un art de l'image, un poncif, un cirque débile, une pose, un cri, une fausse attitude publicitaire... Il est tout cela à la fois... mais il reste, encore et toujours dans son ADN, une manière de dire non ! Curieusement, le label Rock dont on nous affirme depuis des décennies qu'il est récupéré (ou carrément mort), assujetti au commerce, accepté par l’establishment, reste un synonyme de révolte. Cette musique née aux États-Unis, ce machin qui faisait remuer les bassins en
bousculant les consciences, qui fit la nique aux puritains, au conservatisme, qui n'acceptait plus les normes imposées, ce concentré brut d’énergie adolescente vecteur de nouveaux rêves... est-il possiblement l’élément déclencheur d'une révolution pour un monde plus humain, moins centré sur un capitalisme sans scrupules ? Pour répondre à cette interrogation, il faut s'en poser d'autres : le Rock (and Roll) a-t-il été réellement révolutionnaire ? Et, si oui... pour qui et comment ? Son statut de culture mainstream est-il devenu le Xanax du subversif...?
C'est à partir de ces réflexions que ce documentaire trouve son sens ; convoquer la parole pour exposer (bien au-delà d'un format musical) une attitude, une manière d'envisager l'existence. Pour comprendre ce que ce mot signifie encore aujourd'hui, nous avons rencontré des gens. Ils sont des passeurs. Nos témoins. Ils ne racontent pas l'histoire du rock. Ils racontent leur(s) histoire(s) avec le Rock...
Les auteurs:
Céline Charlier naît à Nivelles en avril 1986. À 18 ans, titillée par l'univers des médias, elle entre en « commu » à L'ISFSC. Trente-six mois plus loin, un baccalauréat dans son cartable, riche de stages effectués chez TV Com, Cinergie ou à la RTBF, elle hésite, s'interroge... Que faire... ? Et, c'est une bonne question ! Un besoin, une envie, une nécessité d'approfondir les techniques et les outils liés aux métiers de l'image poussent Céline vers L'Inraci. Entre 2007 et 2010 elle découvre que – oui, 3 fois oui... ! - son avenir est dans cette activité. Tout sollicite son attention… Le cinéma, la télé, l'écriture ! Elle réalise un premier court en fin de cursus: « Holdup »… En parallèle, elle tâte aussi de l'art dramatique avec l'atelier Boule de gomme.
Dès 2008, Cabot and Co, une plate-forme de création active dans le théâtre, la télévision et l'événementiel l'emploient comme attachée de presse. Membre du conseil d'administration elle met en place, pour le compte de cette structure, une cellule cinéma. Depuis 2010, elle développe un documentaire de création sur l'identité Rock'n'Roll. En 2012, elle réalise « Franck et Dean » son deuxième court-métrage, avec au casting le chanteur Daan et l'acteur belge Didier Gesquière. Céline est également réalisatrice pour la RTBF où elle collabore à des émissions comme Matière Grise et les Niouzz. C'est tout... pour le moment !
Didier Gesquière est un artiste belge. Né avec les deuxièmes neiges de l'année 61, il est comédien ou acteur pour le cinéma et le théâtre, scénariste, journaliste, metteur en scène et également auteur pour de nombreux programmes de télévision. Sa voix s'est incrustée dans le foyer des consommateurs de culture, et des autres aussi d'ailleurs, à la faveur du célèbre (et déjà culte) agenda culturel (et très Rock'n'Roll) Javas diffusé en télé sur les antennes de la RTBF durant une décennie. En 2012, il joue le rôle de Frank Sinatra au cinéma, avec le chanteur belge Daan dans le costume de Dean Martin. En 2015, Didier retrouvera les plateaux de théâtre avec un spectacle pour un homme seul intitulé : L’homme qu'il ne fallait pas emmerder ! Sur les grands et petits écrans, il acte notamment avec : Kad Merad et Lola Créton (Disparue en hiver) de Christophe Lamotte / Gilles Lellouche (La Justice et le Chaos) de Vincent Garenq / Bérénice Bejo et Yvan Attal (Le Dernier Diamant) d’Éric Barbier / Michèle Morgan (La Rivale) d'Alain Nahum / Mimi Mathy (Une mauvaise passe) de Pierre Joassin... Il est également au générique d'une soixantaine de courts-métrages et a été remarqué dans de nombreuses publicités.