Osons OZON

Une gueule de jeune premier, une maîtrise en cinéma, ... François Ozon s’est imposé dans le cinéma français avec désinvolture et audace.

CINÉMA

François Ozon...

Une gueule de jeune premier, une maîtrise en cinéma, une thèse de fin d’études à la FEMIS sur l’œuvre de Maurice Pialat, plusieurs prix pour ses premiers courts métrages réalisés parallèlement à ses études, François Ozon s’est imposé dans le cinéma français dès 1997 avec désinvolture et audace.

Son premier long métrage, Sitcom aborde déjà quelques-uns de ses thèmes de prédilection : le couple, la famille, son autodestruction, la mort, l’homosexualité,…

Avec l’adaptation (Gouttes d’eau sur pierres brûlantes) d’une pièce de théâtre de R.W. Fassbinder, il confirme son aptitude à traiter les sujets les plus dramatiques avec légèreté, subtilité, humour (noir bien sûr) et profondeur.

Il fera une tentative plutôt réussie dans le cinéma d’époque en racontant, dans Angel, l’ascension aussi fulgurante que destructrice d’une jeune écrivain prodige du début du XXème siècle.

Tout au long de ses 17 années de carrières, il alterne les comédies parodiques et légères ( 8 femmes, Potiche) mais non dénuées d’esprit critique, les drames poignants (Sous le sable, Le temps qui reste, Jeune et jolie,…), les thrillers (Swimming pool, Les amants criminels,…) …

Il s’est même essayé au fantastique (Ricky) avec, toutefois, moins de bonheur.

Ses courts métrages et documentaires (notamment sur Lionel Jospin), loin de n’être que des essais, des tentatives, des résumés confirment ses talents de conteur, d’observateur et de critique. JMD

Filmographie :