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Un Passage.
De l’encre. Des Monotypes. Des gravures.
Des traces jetées, des danses gravées.
Des portraits, des ombres ?
Des gestes fragiles.
« J’ai l’art. Probablement pas la manière. J’ai le dessin secret. L’œuvre intime.
C’est un besoin qui vient du ventre. Mes mots sont rares. J'ai le silence insistant. Les mots qui ne disent pas à demi. Ni même au quart. Il faudra lire entre mes lignes. »
À ses mots, la promenade commence. D’emblée, nous sommes happés par l’univers de Julie Jaumot.
Par son trait, toujours sincère, sensible, presqu’ordinaire. Je veux dire : comme si la familiarité, la connivence, étaient là, sans qu’on puisse la nommer précisément.
Sur son chemin, parsemé de cocons végétaux – ou charnels –, passent des barques. Où vont-elles ?
Dans cette immensité bleue, des hommes tombent. À moins qu’ils ne dansent ?
A force de s’y perdre, on y entrevoit une constellation – un cosmos originel – qui se tient parfaitement en équilibre.
Ses dessins, ses gravures nous évoquent d’abord le rêve, la légèreté, la douceur, puis, la réalité crue, au rebours d'un rêve qui ne s'est pas réalisé, d’un moment espéré, d’une barque débarquée.
Pour son vernissage, le 02 juillet, Julie Jaumot a invité Aldona Nowowiejska pour une aventure sonore douce et spectaculaire.
« J'ai souvent exposé lors de ses concerts, depuis qu'on a "traversé le pont"*, en 2009, on en a fait du chemin, Aldona et moi, chacune de notre côté ! Et ce 02 juillet 2016, Aldona et moi recroiserons nos chemins… »
* Nom d'un festival où à eu lieu leur première collaboration "il suffit de traverser le pont"
Le vernissage est public et aura lieu le samedi 2 juillet, à 18h30. Il sera suivi du très beau concert d'Aldona Nowowiejska, à 20h.