Badi et les musiques populaires congolaises

Badi et les musiques populaires congolaises

Perspective de ré-appropriation d’un héritage musical
Badi et les musiques populaires congolaises

Badi, musicien hip-hop belge, d’origine congolaise, a découvert relativement tard les musiques populaires congolaises, dont la rumba. Il y a trouvé un élément important pour constituer son identité et la traduire de manière originale dans sa musique, là où les filiations rap, en général, s’inscrivent dans l’héritage africains-américains, essentiellement de la soul. Une manière de rappeler que sa culture musicale actuelle ne pouvait pas refouler plus longtemps cet héritage. Pour les coloniaux et leur nostalgie, la rumba congolaise, c’est une musique festive, sensuelle, « sans histoire ». Pour qui sait entendre et écouter, la rumba, au contraire, raconte la réalité coloniale et tout ce que la propagande occulte. Les paroles constituent une réelle chronique sociale et politique de Kinshasa et comme de nombreuses musiques de danse, liées au colonialisme et à l’esclavage, celle-là n’est pas exempte de tristesse et mélancolie. Ce sont toutes ces dimensions que Badi mettra en évidence lors de son atelier fait à partir d'oeuvres provenant de la médiathèque.


"Je dois être un mélange entre Kirikou et Manneken Pis", balance le rappeur bruxellois qu'on a connu sous le nom de BD Banx. Kevin Dochain - Le Vif

 

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